L'atelier d' Alain Coulon
Artiste peintre, mais pas que...
29/04/2020
...finement, essai
Pourquoi suis je confiné?
Feuilleton visant à répondre à ces questions que tout le monde se pose ou s'est posé.Qu'est ce qui a poussé la quasi totalité des différents régimes autour du monde, à la même solution face à ce qu'on nous présentait comme une grippe, "Le CONFINEMENT", avec les conséquences économique qu'on peut prévoir...
30 Avril 2020
La réforme des retraites
Avec la publication de l'ordonnance du 19 octobre 1945, les cotisations versées par les actifs devaient désormais servir à payer immédiatement les pensions de retraite, tout en créant des droits pour leur future retraite. Le régime par répartition est né et l'âge légal de départ en retraite a été reporté à 65 ans.
Le gouvernement Philippe vise à refondre en profondeur le Système de retraite français, pour respecter un point de campagne du candidat Macron. Inscrit pour partie dans le programme électoral du président de la République La réforme des retraites de 2020 en France est un projet de loi porté par le , Emmanuel Macron, avec la promesse de ne toucher ni à l'âge de départ ni au montant des pensions, ce projet de réforme propose trois transformations principales : l'institution d'un régime de retraite dit « universel » remplaçant les 42 systèmes existants ; la mise en relation directe théorique du montant de la retraite avec les cotisations versées (système à points) ; la mise en place de mesures ayant pour but affiché d'améliorer les retraites des plus défavorisés s'ils font une carrière complète.
Les objectifs annoncés de la réforme sont de simplifier un système complexe, de le rendre plus juste et de faciliter son adaptation aux changements structurels
Les conséquences sont entre autres une exonération de cotisations selon des plafonds pour les très gros salaires, privant les caisses de retraites de 4 milliards d'euros par an.
La réforme rencontre une forte opposition de la part des principaux syndicats et des corps professionnels les plus touchés par son application. La contestation porte principalement sur le report de l'âge de départ à la retraite à taux plein (64 ans au lieu de 62 ans), la remise en cause des avantages des fonctionnaires et des adhérents des régimes spéciaux, et l'instauration d'un système à points jugé inégalitaire.
Les négociations entreprises avec maintes catégories professionnelles (policiers, personnel navigants, etc.) mettent à jour les ambiguïtés du terme universel revendiqué par la réforme.
En effet, dans ce cas s'il indique que le nouveau régime s'applique à tous, cela n'implique pas que tous soient soumis aux mêmes règles. Dans un avis, le Conseil d'État préfère parler d'un système universel de retraite par points composés de régimes différenciés.
La contestation à cette réforme rencontre un fort soutien dans l'opinion, si l'on en croit les sondages.
Près de sept Français sur dix soutiennent le mouvement de grève initié le 5 décembre contre la réforme des retraites, selon le baromètre Harris Interactive publié jeudi sur RTL, et 70% se disent inquiets de la mise en œuvre d'un système universel à points.
Autant dire que le gouvernement a du mal à faire passer l'idée d'une réforme "répondant aux attentes profondes de nos concitoyens en termes d'équité, de justice, de simplification, de lisibilité, de solidité et de solidarité", comme écrit dans le rapport rendu en juillet par le Haut commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye. Pourquoi ça bloque ? Eléments de réponse.
Une réforme aux contours encore flous
de larges incertitudes entourent encore le projet de réforme des retraites, même si les principes généraux sont connus.
Mais qu'en est-il des modalités de transition vers le système unique ? De la prise en compte de la pénibilité ? Des mécanismes de solidarité ? Faudra-t-il travailler plus longtemps ?
A la RATP comme à la SNCF, le sentiment domine que le contrat de départ (lourdes contraintes contre départ anticipé) n'est pas respecté. A la SNCF, le malaise est accentué par les multiples réorganisations en cours pour préparer le début de la mise en concurence et par l'arrêt du recrutement des agents au statut "cheminot" en 2020. Même motivation chez les enseignants, massivement mobilisés: de l'aveu même du haut-commissaire aux Retraites, ils font partie des perdants de la réforme si celle-ci ne s'accompagne pas de revalorisations salariales.
Bien que moins voyantes, les appréhensions sont également tangibles chez les salariés du privé. Beaucoup, notamment parmi les cadres, craignent d'y laisser des plumes avec une pension basée sur l'ensemble de la carrière et non plus sur les 25 meilleures années. "Le projet est de casser définitivement cette partie du modèle social français qui est la retraite par répartition", assène le président du syndicat des cadres CFE-CGC, François Hommeril, dans une interview au vitriol publiée dans la Tribune.
Des soutiens disparates.
En face de ce front temporairement uni, les soutiens à la réforme apparaissent plus disparates. Parmi eux, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT devenu en 2018 premier syndicat de France. Le 24 novembre, il a rappelé sur France inter qu'il était favorable à une réforme "universelle" des retraites si "on a des mesures de pénibilité, de compensations pour les carrières hachées, pour les femmes". Les bas salaires, où les femmes sont sur-représentées, devraient ainsi toucher une pension minimale de 1 000 euros (au lieu de 980 actuellement), s'ils ont accumulé 165 trimestres.
Mardi 3 décembre, la patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, s'est félicitée haut et fort de cette mesure. A l'issue d'un entretien avec le Premier ministre, elle a fait savoir que les agriculteurs ne se joindraient pas au mouvement social du jeudi 5 décembre.
Les valses-hésitations de l'exécutif ont déboussolé jusqu'aux syndicats les plus conciliants. Ainsi en est-il de la "clause du grand-père". Le 28 octobre, Emmanuel Macron a paru ouvert à cette disposition : la réforme ne s'appliquerait qu'aux nouveaux entrants sur le marché du travail, au moins pour les régimes spéciaux. Mais le 6 novembre, Jean-Paul Delevoye s'insurgeait publiquement contre cette concession, suivi, deux semaines plus tard, par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.
Le 22 novembre, à une dizaine de jours de la grève, les syndicats ne notaient aucune avancée dans la concertation. "Le processus tel qu'il est mis en place semble donner raison aux contestataires. L'exécutif souffle sur les braises", avait alors déclaré à franceinfo Robert Dillensseger, de l'Unsa ferroviaire
Le pendule est-il reparti dans l'autre sens ? Le 27 novembre, Edouard Philippe semblait prêt à des compromis. "S'il faut que la réforme s'applique à des personnes un peu plus éloignées de la retraite que ce qui était envisagé jusqu'ici [à savoir à partir de 2025, pour les salariés nés au plus tôt en 1963], je suis prêt à en discuter avec les organisations syndicales", a-t-il déclaré.
Semblant prendre conscience de l'ampleur de la colère juste avant la grève, le gouvernement s'est efforcé de déminer le conflit.
Dernière étincelle sur ce sujet inflammable : le rapport publié jeudi 21 novembre par le Conseil d'orientation des retraites. Selon ce texte commandé par le gouvernement, le déficit du système de retraites actuel devrait atteindre entre 7,9 et 17,2 milliards d'euros en 2025. Au nom de l'équilibre budgétaire, l'exécutif pourrait annoncer des mesures rapides pour pallier ce déficit annoncé des caisses de retraite à l'horizon 2025. l'un des rares soutiens syndicaux à la réforme des retraites, Laurent Berger. "S'il y a le moindre élément de réforme paramétrique [mesure d'âge, allongement de la durée de cotisation], la CFDT se mobilisera", a-t-il dit à Paris Match. Pour le leader de la CFDT, il s'agit d'une "ligne rouge".
L’exécutif aura pris tout le monde par surprise. Le conseil des ministres exceptionnel convoqué, samedi 29 février, pour traiter de l’épidémie de coronavirus a donc aussi été l’occasion pour le gouvernement de décider discrètement de l’activation de l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer sans vote la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Le premier ministre, Edouard Philippe, est arrivé peu après 17 heures au Palais-Bourbon pour en faire l’annonce aux députés.
Les rares membres de l’opposition présents, eux, ont hué le chef du gouvernement. « C’est honteux ! », ont tonné les députés La France insoumise (LFI) François Ruffin et Ugo Bernalicis.
Ce recours au 49.3 en catimini un samedi après-midi est justifié au sein de l’exécutif par la suspension à venir des travaux de l’Assemblée nationale, le 6 mars, le temps de la campagne des élections municipales des 15 et 22 mars. Manière aussi, dit-on, de laisser le temps la semaine prochaine à l’examen du projet de loi organique sur cette réforme des retraites, qui ne comporte pour sa part que cinq articles.
« Après plus de cent quinze heures de débat en séance publique, l’Assemblée nationale en est arrivée à l’examen de l’article 8 », a constaté M. Philippe, dénonçant une « stratégie d’obstruction délibérée de la part d’une minorité ». « Je n’ai pas le sentiment que notre démocratie puisse se payer le luxe d’un tel spectacle », a-t-il estimé, se montrant désireux de « mettre fin à cet épisode de non-débat ».
Lire aussi Retraites : l’article 7 de la réforme, qui intègre les régimes spéciaux au système « universel », voté par les députés
Mis sous pression par l’Elysée ces derniers jours pour aller vite, Edouard Philippe a donc consenti à activer cet instrument qui marque au fer rouge ceux qui l’utilisent.
Dans cette situation, les députés ont 24 heures pour déposer une motion de censure qui doit être débattue dans les 48 heures suivantes. Si la motion est adoptée, le texte est rejeté et le gouvernement renversé. Dans le cas contraire, le texte passe sans vote à l’Assemblée.
« C’est un passage en force et un déni de démocratie sans précédent sur une réforme des retraites », explique Damien Abad, député de l’Ain et patron du groupe LR à l’Assemblée. Samedi soir, Les Républicains ont également annoncé le dépôt d’une motion de censure, distincte de celle de la gauche. Bien que des désaccords sur le fond persistent, LFI a fait savoir qu’il voterait cette motion de censure. « On votera toutes les censures, comme toutes les motions de rejet. »
« Chacun connaît maintenant le cynisme du gouvernement, qui se sert de l’aggravation de la crise du coronavirus en le précédant d’une interdiction de rassemblement de plus 5 000 personnes. C’est à se demander si c’est pour protéger les Français ou empêcher les manifestations, a pour sa part réagi la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen.
L'opinion toujours opposée à la réforme. Si la grève commencée le 5 décembre dernier contre la réforme des retraites s'est essoufflée cette semaine, notamment dans les transports, plus de six Français sur dix estiment que le chef de l'État devrait entendre la contestation. Selon un sondage Elabe publié mercredi 22 janvier, 61 % des Français estiment que le chef de l'État devrait retirer sa réforme, une opinion en hausse de quatre points en un mois.
Dans cette étude réalisée pour BFM TV, l'action du président de la République est jugée « satisfaisante » par 14 % des personnes interrogées , tandis que 62 % qu'elle est « décevante » (+7 points).
Le chef de l'État est très majoritairement jugé « autoritaire » (72 %, + 1 point), « arrogant » (70 %, + 3 points) et inquiétant (64 %, + 7 points). Pour 42 % des sondés, il est « capable de réformer le pays » (+ 2 points), mais n'est « sympathique » que pour 35 % (- 4 points) et « sincère » pour 31 % (- 2 points). Seuls 31 % estiment qu'il « obtient des résultats » (- 5 points), 22 % qu'il « comprend les gens comme vous » (- 1 point) et 19 % qu'il est « capable de rassembler les Français » (- 3 points).
C'est donc dans cet état de méfiance( c'est un euphémisme que le Président Macron, déclare la guerre sanitaire et espère l'union nationale, et pour se faire il annonce.
« Toute l’action du gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat », contre le coronavirus. Affirme Mr Macron lors de sa deuxième allocution télévisée.
Alors que pour faire la guerre, il faut être unis, et que la victoire repose sur la confiance que l'on accorde à ses dirigeants, pour mener le combat,une large partie du peuple Français n'a plus confiance ni en Macron ni en son gouvernement, jugeant à tors ou à raison, qu'ils sont responsables,de deux années de quasi guerre civile.
Voilà demain 1er Mai 2020,j'essaierai de raconter les péripéties médicales, masques, tests, traitements possibles guerre d'égo des médecins entre eux. Samedi la gestion des manques, et Dimanche j'évoquerai les possibles raisons qui selon moi et après ce feuilleton d'une dizaine de jour , me semblent avoir précédé ce Confinement.